Ébats et Terme Des secondes, exsangue, par l'experte langue Que nos chairs d'antan, gonflé, s'évident C'est le vide, après sévices, après les vices. Les tourments et les délices, la goutte pourpre Qui glisse, emplis dès lors les calices De l'or, joyaux, sans nulles autres artifices Douleurs, boyaux, c'est alors le sacrifice Serpents, la sangle, le noeux qui coulisse Priapse, un roc, la droiture de l'édifice Serments, l'adieux, l'Eros et ces disciples L'éclat, l'éclair, un éclaboussement dilluvien La stase, l'extase, le souffle que l'on retient La cadence, les sens, tout cela s'ébranlent Que nos âmes, d'antan, enfants, s'éclipsent C'est le néant, l'anté-Éon, l'Armaggeddon La course folles des astres, désastre, l'abîme On atteint, de nos plaintes le Sublime, l'Ultime La lune, nos lunes, réclament sans répit fortune Que balayent les désirs nos rondeurs, nos dunes l'Ecchymose, l'empreinte veiné de nos symbioses La course folles des astres, désastre, l'abîme On atteint, de nos plaintes le Sublime, l'Ultime La lune, nos lunes, réclament sans répit fortune Que balayent les désirs nos rondeurs, nos dunes La mer, l'éther, poindre la finalité amer La liaison mortelle, cruelle arrive à son terme L'excès, le plaisir, règne la révérende Fatalité l'aiguille, l'épine, qui nous fait l'échine courber l'Ecchymose, l'empreinte veiné de nos symbioses

De l'existence à contre-courant De mon essence, au souffle errant Désirs, plaisirs, dépasse cadran Hors des limites, à feu mourrant Mes ailes, poussières, de par brûlures Ma chair, misère et d'écorchures Mon âme à mal, des déchirures Tant de taillades, de meurtrissures A trop vouloir je dégringole A trop d'ardeur, s'immisce vérole De ma potence, que l'on m'immole De fleuves de sang pleurent les idoles Tant de trauma Souhaitant coma De mon karma Suinte choléra Tant de névroses Souhaitant narcoses De mes psychoses Jouit Thanatos De corrosions en feu lésions De tout ses maux c'en est légion Un fil tendu, inatentions Se casse et brise, c'est l'ablation De tous mes sens, obturations S'evanouissent toutes sensations Et d'un scapel file l'incision De brèches en plaies, sans sommations Je peine et sombre dans l'oblivion Suis-je cobaye, fou ou bien pion? De vouloir être, génuflexions M'incline et cède, ma perdition Tant de trauma Souhaitant coma De mon karma Suinte choléra Tant de névroses Souhaitant narcoses De mes psychoses Jouit Thanatos

L'elixir Fièvre, exit le tiède L'incise de sa lame Que le passage cède vers l'orifice, dame Que perle le remède L'elixir d'extase Que perle le remède Eclipse, mydriase De flots et débordements Que l'on lèche avec délices De flots et débordements Que jaillisse le précipice Au plus profond d'une bouche D'un souffle chaud accouche L'ivresse puis délivrance Cadences et décadences Nos amertumes se meurs L'oubli pour quelques heures Plaisirs, désirs d'occire D'un règne, verse l'elixir Liqueur impis limpide De flots, torrents, rapides Et que cette fiole soit vide Avide, recueil l'acide Consomme ledit nectar Que suinte la goutte du dard ...Il est bien tard

La Quadrature des ligatures Dès qu'on l'absous, advienne cassure De ce cadran, bat la mesure Et de ce souffle nait la césure La quadrature des ligatures D'écartèlement et de brisures Que saigne et coule, le pourpre impur Des tétras membres, leurs écorchures La quadrature des ligatures Que l'on attrappe par l'encolure Que l'on dénude de sa parure Les cardinaux dans l'ossature La quadrature des ligatures La guérison et ses mixtures De toutes ces plaies que l'on suturent De ce quatrain d'enluminures La quadrature des ligatures

l'Erostomachie (Mâle à Femelle) De tentations en tentatives Le solitaire à la dérives A la recherche de l'âme convive Vagabondant, aux heures tardives Qui cherche trouve, sur l'autre rive Prône la femelle, aux allures vives Le vigoureux, au noeud avide De flêches au coeurs, envois missive La récompense, s'etend lascive Le mâle s'elance, le vît salive De courbes graciles l’Eros, les râles L’amante docile Réclame l’axiale De cette pose Sur lit de roses De cette symbiose Naquit l’osmose Eros, on ose Les chairs implosent Eros, on ose S’ensuit la ptôse Que ses mains chaudes, retiennent captive Les chairs suintant, la vôute passive En recuillant la lance massive En l'antre chaud, l'humide ogive d'aucunes feintes, de nulles esquives Etreintes multiples, se fait hative De va-et-vient, tantôt rétive De plus profond, on récidive

S'eXe... S'exode C'est L'ode D'une nuit si chaude S'exile Faufile En toi, jubile S'exangue Et Tangue Que danse ma langue S'exite M'incite Carresse le vît S'extase Et stase Reprendre, s'embrase S'exalte La malt Sans trève, sans halte S'expose Puis pose M'incline et j'ose S'exauce Mes noces Oh Dionysos S'exhibe M'exhibe Me déshinibe Et d'un sextant Navigue en moi Divague de tant De vagues, émois Et d'un séant Sillone en moi Sueur de tant D'ardeur, émois Exquis Mon Qi Je suis conquis Exige La tige En l'antre s'érige Axée Ancrée En moi l'épée Excise Incise Que l'on m'épuise Excès Céder Au tiède jamais Extrême Blasphèmes D'aucuns dilèmnes Sexologuer*** C'est converser Ce convertir Ce pervertir S'executer C'est ce plier A l'exercice Que naissent les vices

Les Maux, Des Mots, Démons Quand naissent les maux, ses perles de larmes Que l'on efface tant bien que mal Quand sur sa peau, ainsi marqué Que suinte le pourpre d'un évidé Les maux, des mots, démons Ces mots de trop, poison Que naissent les maux, coeur se fissure De cette absence, dessine brisures Les maux, des traces, ose l'ecchimose Cisele l'intime, c'en est la cause Les maux, des mots, démons Ces mots de trop, poison D'un mal en maux Nait mauselée D'un mal de mots Qui peuvent blesser Les maux d'amours Qui nous dévorent Peines et vautours Trêves qu'on implorent les mots d'amours D'un réconfort Sucre qu'on savoure Saphyrs et d'or Que naissent les maux, à en maudire De cruelles mots, à ne point dirents De ces brimades, aspire suicide De ces injures, nulle candide

Fumigènes Un, l'oeil voit Deux, atrocité du monde Trois, j'ai les dix doigts Quatre, pour compter les secondes Cinq, j'ai des heures magiques Six, j'ai des heures tragiques Sept, je compte les secondes Huit, le dernier souffle, l'immonde Neuf, j'ai des heures phychiatriques Dix, j'ai des heures excentriques Un, J'ai un plein de soucis Deux, dormir ? Pas dormir ? Trois, je cherche le spleen Quatre, je ne peux pas dormir Cinq, j'ai des heures pornographiques Six, j'ai des heures pharmaceutiques Sept, fumigènes à mes yeux Huit, une réalité s'effondre, s'évade Neuf, c'est l'hécatombe, c'est les aveux Dix, la dépendance, aucunes parades